On resserre les boulons
Les prévisions pour la fréquentation des lignes aériennes indiquent une forte augmentation du trafic dans les prochaines années. Au point qu'en conservant un taux de fiabilité identique à celui d'aujourd'hui on finirait par arriver à une moyenne d'un accident par semaine. Cela pose évidemment un gros problème, autant du point de vue de la sécurité des personnes que des conséquences pour les compagnies aériennes. Il faudrait donc trouver une solution pour éviter de se retrouver dans une telle situation.
Pour les pannes matérielles, outre l'expérience qui est certainement accumulée au sujet de la conception mécanique elle-même, il doit y avoir la possibilité de placer des capteurs divers aux endroits stratégiques de l'avion : vibration, niveau sonore, température, débit, substance chimique spécifique De cette façon un système de surveillance intégré ferait des recoupements et pourrait signaler à l'équipage toute situation qui s'éloignerait de la normale, si possible avant de constater une difficulté sérieuse. De plus, la maintenance de l'appareil serait probablement facilitée si le personnel au sol disposait de données critiques accumulées pendant les vols successifs.
Des erreurs humaines ou des problèmes dus à des pannes d'instruments extérieurs - comme des balises - ou non seraient évitables en augmentant le nombre d'appareillages dans l'avion destinés à contrôler que les choses se déroulent correctement et en diversifiant les principes mis en uvre. Par exemple si l'on est capable de mesurer à la fois l'altitude et la distance au sol proprement dite, des anomalies diverses sont repérables. Pour les cas extrêmes, comme une collision imminente, des suggestions faites au pilote lui faciliteraient éventuellement la prise d'une décision rapide. Une amélioration de la sécurité des modèles d'appareils proposés par un constructeur donné serait bien sûr un argument de vente.