Immanence et transcendance

La notion d’immanence correspond à ce qui existe à l’intérieur d’un être ou une chose, qui résulte de sa nature même et non d’une action extérieure.

Ce qui est transcendant est hors de portée de la connaissance ou de l’expérience ou dépasse un certain ordre de réalité.

Le rationalisme soutient que rien de ce qui est n’a d’explication échappant à la raison humaine. Cependant, ceci laisse de coté le problème des connaissances que nous avons ou n’avons pas à un moment donné. Par exemple, nous savons maintenant que la morphologie d’un être vivant est définie par son génome et non par une force extérieure, ce qui a été ignoré pendant longtemps. Ceci peut tracer la frontière entre immanence et transcendance. En effet, ce n’est que vers le début du siècle, avec Freud, qu’il a été établi que l’esprit possédait une partie inconsciente et que les lois qui la régissaient n’étaient pas du tout les mêmes que celles du conscient, qui serait une partie de la personnalité s’étant adaptée pour faire face à la réalité extérieure. L’inconscient d’un individu est tout de même agissant. Il n’y a pas de coupure avec le conscient mais plutôt une transition. C’est en examinant cela que l’on se dit qu’il vaut parfois mieux ne pas se raccrocher à la logique pure et dure (vrai / faux) mais essayer de penser en termes de " partiellement vrai " ou de " conditionnel " (logique floue).