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Polyglottes

Rome ne s’est pas faite en un jour. De même, les techniques de programmation n’existaient pas lors de la conception du premier ordinateur. Il a fallu les créer au fur et à mesure car seuls les principes de base étaient définis au départ. Cela répondait à des nécessités très terre à terre. C’est en constatant les problèmes pratiques que de nouvelles solutions étaient recherchées et trouvées au fil des années. Tout d’abord, le risque d’erreur humaine a conduit à passer du langage machine (quasiment invérifiable) à l’assembleur (plus parlant). Ensuite, pour faire fonctionner les mêmes programmes sur des modèles d’ordinateurs différents, les langages évolués sont apparus. Puis il a fallu s’attaquer aux problèmes d’organisation interne des programmes (programmation structurée). Plus le temps passait, plus les applications réalisées étaient complexes : nouveau point à régler. Finalement, Internet s’est généralisé et l’on a voulu qu’un même programme exécutable puisse fonctionner n’importe où sur le réseau. Des domaines spécialisés, comme l’intelligence artificielle, ont aussi divergé en cours de route.

Cette évolution a donné de multiples langages de programmation dont les plus courants sont : Cobol, conçu exclusivement pour les problèmes de gestion ; Fortran pour les calculs scientifiques ; Lisp et Prolog pour l’intelligence artificielle ; Basic pour qu’un débutant puisse écrire des programmes avec le minimum de formation (mauvais plan) ; Pascal pour l’enseignement de l’informatique ; C, d’abord pour écrire le système Unix puis pour concevoir toute sorte d’utilitaires ; Logo pour apprendre la programmation aux enfants ; Ada pour une fiabilité maximale et pour minimiser les coûts de maintenance ; SQL pour accéder aux bases de données (amélioration de fichiers de données) ; C++ pour combiner les possibilités (très étendues) de la programmation par objets avec l’efficacité du C ; Java pour qu’un exécutable puisse être utilisé n’importe où, plus particulièrement destiné à Internet.

 

 

 

Blague

Mais non, ce n’est pas là qu’il faut mettre les plumes !